Privation de liberté

Il y a privation de liberté lorsqu’une personne est privée de sa liberté de mouvement physique en étant retenue contre ou sans son gré dans un espace délimité ou que sa progression est effectivement empêchée. Une situation de contrainte objectivement reconnaissable est nécessaire, qui n’est pas seulement momentanée, mais d’une certaine durée et intensité. Elle peut être créée par l’enfermement, la surveillance, la violence physique, les menaces massives ou des moyens comparables. La privation de liberté est illégale s’il n’existe pas de base juridique solide (par exemple, pas de détention policière, pas de situation de légitime défense justifiée). Quiconque traite une autre personne comme un objet et contrôle sa liberté de mouvement franchit une limite pénale claire.

La privation de liberté selon l’article 99 du Code pénal (StGB) signifie la détention illégale d’une personne contre ou sans son gré. Quiconque enferme quelqu’un, l’empêche de partir ou l’empêche de fait de partir par des menaces sérieuses remplit les conditions de l’infraction.

Privation de liberté expliquée selon l'article 99 du Code pénal (StGB). Quand l'enfermement ou la détention sont punissables et quelles sont les peines encourues.
Rechtsanwalt Peter Harlander Peter Harlander
Harlander & Partner Rechtsanwälte
„Freiheit endet dort, wo jemand einem anderen die Entscheidung über seinen Aufenthaltsort nimmt.“

Éléments constitutifs objectifs

L’infraction de privation de liberté selon est constituée lorsque quelqu’un empêche une autre personne de se déplacer librement ou de quitter un lieu. Il s’agit donc du fait que quelqu’un contre ou sans le gré d’une personne restreint sa liberté de mouvement – par exemple en l’enfermant, en la retenant ou en la menaçant.

Il n’est pas déterminant de savoir si la violence est utilisée. Même celui qui retient quelqu’un par la peur, le contrôle ou la pression psychologique peut se rendre coupable. L’important est seulement que la personne concernée ne puisse plus décider elle-même si elle veut rester ou partir.

Même une restriction de courte durée, mais claire peut remplir les conditions de l’infraction. Si quelqu’un est enfermé ou retenu pendant quelques minutes, cela suffit souvent.

Étapes de vérification

Sujet actif :

Toute personne qui décide de manière autonome du comportement d’une autre ou qui a la possibilité d’influencer son séjour. Plusieurs participants peuvent également agir ensemble.

Objet de l’infraction :

Toute personne vivante, indépendamment de son sexe, de son âge ou de sa relation avec l’auteur. La protection s’applique également aux conjoints, aux enfants, aux personnes nécessitant des soins ou aux employés.

Action constitutive :

Il y a privation de liberté lorsque la personne concernée est retenue ou enfermée contre son gré. Les actions typiques sont :

Toute situation de peur ou de pression ne remplit pas les conditions de l’infraction. Une simple inhibition intérieure, par exemple par honte, peur des conflits ou dépendance émotionnelle, ne suffit pas.
Il en va autrement, cependant, si la menace ou le contrôle est si fort que la personne concernée n’a objectivement plus la possibilité de partir, car elle doit s’attendre à un danger réel ou à de la violence. Alors, la contrainte psychique agit comme un verrouillage réel et est juridiquement évaluée comme une privation de liberté.

Résultat de l’acte :

Le comportement de l’auteur doit être la cause de la restriction de liberté. Quiconque crée ou maintient la situation en porte la responsabilité. Même celui qui soutient l’acte d’un autre peut être coresponsable.

Causalité :

Le comportement de l’auteur doit être la cause de la restriction de liberté. Quiconque crée ou maintient la situation en porte la responsabilité. Même celui qui soutient l’acte d’un autre peut être coresponsable.

Imputation objective :

Le succès est imputable à l’auteur s’il crée consciemment une situation de contrainte ou la laisse perdurer, que la victime ne peut pas elle-même mettre fin. Seule une privation de liberté légitime, comme par la police, le tribunal ou en cas de danger imminent, est autorisée.

Rechtsanwalt Sebastian Riedlmair Sebastian Riedlmair
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„Je länger und belastender der Freiheitsentzug, desto strenger die rechtliche Beurteilung.“

Circonstances aggravantes

Durée plus longue :

Si la privation de liberté est maintenue pendant plus d’un mois, il s’agit d’un cas particulièrement grave. Ici, une peine de prison d’un à dix ans est encourue.

Souffrances particulières :

Quiconque retient quelqu’un de telle sorte que la personne concernée subit des douleurs physiques ou des souffrances psychiques, comme par l’obscurité, l’isolement, la peur ou le manque de soins, agit de manière qualifiée.

Désavantages particulièrement graves :

Cela comprend les cas où la privation de liberté entraîne des conséquences importantes, telles que des dommages à la santé, des charges psychiques, la perte d’emploi ou la séparation familiale.

Plus la privation de liberté est longue, dure ou humiliante, plus le comportement est clairement considéré comme une injustice grave.

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Délimitation par rapport à d’autres délits

La privation de liberté constitue l’élément de base des actes punissables contre la liberté et protège le droit de chaque personne de décider elle-même de son lieu de séjour.

Concours d’infractions :

Rechtsanwalt Peter Harlander Peter Harlander
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„Eine Freiheitsentziehung muss bewiesen, nicht nur behauptet werden.“

Charge de la preuve et appréciation des preuves

Preuves typiques : constatations médicales sur les fixations ou les blessures, témoignages sur le déroulement des mouvements, matériel vidéo ou de surveillance, données de localisation numériques (par exemple, GPS, téléphonie mobile, protocoles de maison intelligente), ainsi que sécurisation des traces sur les portes, les fenêtres ou les véhicules. Dans certains cas, des expertises psychologiques peuvent également être déterminantes, lorsqu’il s’agit de la question de savoir si une situation de contrainte psychique équivaut à une privation de liberté.

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Restrictions de liberté par des fonctionnaires

Si quelqu’un est retenu par la police ou une autre autorité, il n’y a pas automatiquement une privation de liberté punissable. De telles interventions sont autorisées si elles reposent sur une base légale et sont menées de manière proportionnée.

Les mesures légalement autorisées sont notamment

Tant que ces mesures sont ordonnées légalement et menées de manière appropriée, elles ne sont pas punissables.
Il en va autrement, cependant, si un fonctionnaire abuse de ses pouvoirs ou les dépasse, c’est-à-dire s’il retient quelqu’un sans raison légale, trop longtemps ou dans des conditions inacceptables. Dans de tels cas, le comportement d’un fonctionnaire peut également constituer une privation de liberté.

Exemples pratiques

Rechtsanwalt Sebastian Riedlmair Sebastian Riedlmair
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„Alltagssituationen können schneller strafbar sein, als es den Beteiligten bewusst ist.“

Éléments constitutifs subjectifs

L’élément subjectif de l’infraction de privation de liberté selon l’§ 99 StGB suppose une intention. L’auteur doit savoir ou au moins considérer sérieusement comme possible qu’il prive une autre personne de sa liberté de mouvement contre son gré, et se décider consciemment à le faire ou à le continuer.

Il suffit que l’auteur accepte que la personne concernée ne puisse pas quitter le lieu, même s’il n’a pas l’intention d’une restriction de liberté plus longue ou particulièrement cruelle. Une privation de liberté intentionnelle est constituée lorsque la détention est ciblée, par exemple pour punir, contrôler ou mettre sous pression quelqu’un.

Il n’y a pas d’intention si la personne reste volontairement, par exemple par peur, honte ou lien émotionnel, sans qu’il existe de contraintes extérieures. Même celui qui enferme une autre personne par erreur ou par négligence ne remarque pas qu’elle est enfermée, n’agit pas intentionnellement, mais seulement par négligence, ce que la privation de liberté ne couvre pas.

Il est déterminant de savoir si l’auteur pouvait et devait reconnaître que la personne concernée est retenue contre son gré, et s’il ne fait malgré tout rien pour lui rendre sa liberté. L’intention est donc également constituée si le comportement est consciemment continué, bien qu’il soit clair que l’autre personne ne reste pas volontairement.

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„Ohne Vorsatz keine Freiheitsentziehung, doch Unwissen schützt nicht vor Verantwortung.“
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Culpabilité & Erreurs

Abandon des poursuites & Déjudiciarisation

Retrait et repentir actif :

La privation de liberté est un délit continu. Elle est consommée dès qu’une personne est privée de sa liberté, mais elle dure tant que cet état persiste. Quiconque libère volontairement et à temps la victime avant que des conséquences plus graves ne surviennent peut obtenir une atténuation significative de la peine ou, dans des cas exceptionnels, une suspension de la peine. Les éléments déterminants sont le caractère volontaire de la cessation, l’absence de contraintes extérieures et une prise de conscience manifeste de l’injustice commise.

Réparation ultérieure :

Si l’auteur s’efforce après l’acte de fournir une aide, des excuses ou une compensation, cela peut être considéré comme une circonstance atténuante. Cela inclut également le fait qu’il apporte un soutien à la personne concernée, qu’il présente personnellement ses excuses ou qu’il compense les préjudices moraux et matériels.

Déjudiciarisation :

Une déjudiciarisation est envisageable si la faute est minime, les faits clairs et le prévenu coopératif. Les mesures possibles sont des prestations financières, des travaux d’intérêt général, une assistance probatoire ou une médiation pénale. Si la procédure est close de cette manière, il n’y a pas de condamnation et pas d’inscription au casier judiciaire.

Exclusion de la déjudiciarisation :

Aucune déjudiciarisation n’est possible si la privation de liberté a duré plus longtemps, a été associée à la violence ou à la menace ou si la victime a subi des préjudices physiques ou psychiques importants. Dans les cas moins graves, elle peut toutefois constituer une solution appropriée sans condamnation judiciaire en cas d’aveux, de coopération et de réparation volontaire.

Rechtsanwalt Peter Harlander Peter Harlander
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„Dauer, Druck und Demütigung bestimmen das Strafmaß bei Freiheitsentziehung.“
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Détermination de la peine & Conséquences

Le montant de la peine en cas d’abandon d’un blessé dépend de la gravité du manquement à l’obligation, des conséquences survenues et de la faute personnelle. Il est déterminant de savoir si Le montant de la peine en cas de privation de liberté dépend de la durée et de l’intensité de l’acte, des conséquences survenues ainsi que de la faute de l’auteur. Il est déterminant de savoir si la restriction de liberté a eu lieu brièvement ou sur une période plus longue, sous la violence, la menace ou dans des circonstances atroces. Le motif joue également un rôle essentiel, par exemple si l’acte a été commis par jalousie, abus de pouvoir ou réaction de peur.

Des circonstances aggravantes existent notamment si

Les circonstances atténuantes sont par exemple

Le droit pénal autrichien prévoit pour les amendes le système de taux journaliers.
Le nombre de taux journaliers dépend de la gravité de la faute, le taux journalier individuel des conditions de revenu. Ainsi, la peine reste juste et comparablement sensible. Si l’amende n’est pas payée, une peine de substitution de privation de liberté peut être prononcée.

Une peine de privation de liberté peut être totalement ou partiellement assortie d’un sursis si elle ne dépasse pas deux ans et qu’il existe un pronostic social positif. Dans ce cas, le condamné reste en liberté, mais doit faire ses preuves pendant une période de probation d’un à trois ans. Après l’expiration de ce délai, la peine est considérée comme définitivement suspendue si toutes les conditions sont remplies.

Le tribunal peut en outre donner des instructions, par exemple pour la réparation du préjudice, pour la participation à une thérapie ou à un conseil, ou ordonner une assistance probatoire. Ces mesures doivent aider à prévenir de futures infractions pénales et à favoriser la réinsertion sociale de l’auteur.

Cadre pénal

En cas de privation de liberté, la peine dépend de la durée, de l’intensité et des circonstances concomitantes de l’acte. Il est déterminant de savoir dans quelle mesure et pendant combien de temps la liberté personnelle de la victime a été restreinte et dans quelles circonstances l’acte a été commis.

Élément constitutif de base : Peine de privation de liberté jusqu’à trois ans.
Est concernée toute rétention illégale, tout enfermement ou toute autre privation de la liberté de mouvement d’une autre personne, indépendamment du fait que la violence ait été utilisée.

Élément constitutif qualifié : Peine de privation de liberté d’un à dix ans.
Cette menace de peine plus élevée s’applique si la privation de liberté dure plus d’un mois, inflige à la victime des souffrances physiques ou psychiques particulières ou a lieu dans des circonstances qui entraînent pour la personne concernée des préjudices particulièrement graves – par exemple, la perte de son emploi, l’isolement ou une charge psychique massive.

Le barème des peines tient compte du fait qu’une privation de liberté constitue une atteinte massive à l’autodétermination personnelle. La gravité de l’acte augmente avec la durée, la nature de l’atteinte et l’intention de maintenir le contrôle sur la victime.

Dans les cas légers, par exemple en cas de restriction de liberté courte et sans conséquences, le tribunal peut prononcer une amende ou une peine de privation de liberté avec sursis.
Dans les cas graves, notamment en cas de rétention prolongée, d’utilisation de la violence ou de menaces, il faut s’attendre à une peine de privation de liberté ferme de plusieurs années.

Rechtsanwalt Sebastian Riedlmair Sebastian Riedlmair
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„Freiheitsentziehung ist ein schwerer Eingriff in die persönliche Autonomie, das Strafrecht reagiert entsprechend deutlich.“

Amende – Système de taux journalier

Peine de prison & Suspension (partielle) conditionnelle

§ 37 StGB : Pour les délits passibles d’une peine de privation de liberté de cinq ans maximum, le tribunal peut remplacer une courte peine de privation de liberté d’un an maximum par une amende. La disposition vise à éviter les courtes peines de privation de liberté et autorise une amende si ni des raisons de prévention spéciale ni des raisons de prévention générale n’exigent l’exécution d’une peine de privation de liberté.

§ 43 StGB : Une peine privative de liberté peut être suspendue conditionnellement si elle ne dépasse pas deux ans et si le condamné se voit attester un pronostic social positif. La période de probation est d’un à trois ans. Si elle est effectuée sans révocation, la peine est considérée comme définitivement suspendue.

§ 43a StGB : La suspension partielle permet une combinaison de partie de peine ferme et avec sursis. Pour les peines de privation de liberté de plus de six mois et jusqu’à deux ans, une partie peut être assortie d’un sursis ou remplacée par une amende allant jusqu’à 720 taux journaliers, si cela semble approprié compte tenu des circonstances.

§§ 50 à 52 StGB : Le tribunal peut en outre donner des instructions et ordonner une assistance probatoire. Les instructions typiques concernent la réparation du préjudice, la participation à une thérapie ou à un conseil, les interdictions de contact ou de séjour ainsi que les mesures de stabilisation sociale. L’objectif est d’éviter d’autres infractions pénales et de favoriser une preuve de légalité durable.

Compétence des tribunaux

Compétence matérielle

Les cas de privation de liberté relèvent de différentes compétences judiciaires en fonction de la gravité de l’acte et du barème des peines.
Pour l’élément constitutif de base, le tribunal régional statue en tant que juge unique, car la menace de peine est de trois ans de privation de liberté maximum.
Pour l’élément constitutif qualifié, c’est-à-dire si la privation de liberté dure plus d’un mois ou a des conséquences particulièrement graves, le tribunal régional reste également compétent.
Un tribunal d’échevins ou un jury n’intervient que si la menace de peine dépasse cinq ans de privation de liberté et qu’il s’agit d’un délit particulièrement grave. Pour le § 99 StGB, cela n’est pas prévu, car l’élément constitutif, malgré la menace de peine accrue, n’est pas considéré comme un cas de jury.

Compétence territoriale

Le tribunal compétent est en principe le tribunal du lieu de l’infraction, c’est-à-dire celui dans le ressort duquel la privation de liberté a été commise ou maintenue.
Si le lieu de l’infraction ne peut pas être déterminé avec certitude, la compétence est déterminée par le domicile du prévenu, le lieu de l’arrestation ou le siège du ministère public.
La procédure est menée au lieu qui semble approprié et pertinent.

Voies de recours

Contre les jugements du tribunal régional, l’appel devant le tribunal régional supérieur est autorisé.
Les décisions du tribunal régional supérieur peuvent être contestées par appel ou pourvoi en cassation devant la Cour suprême.

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„Zuständigkeit schafft Ordnung und sichert die Verfahrensgerechtigkeit.“

Revendications civiles dans la procédure pénale

En cas de privation de liberté, les personnes lésées ou leurs proches peuvent faire valoir leurs prétentions de droit civil directement dans la procédure pénale. Cela comprend l’indemnisation de la douleur, le manque à gagner, les frais de traitement, les frais de thérapie, les frais de prise en charge psychologique ainsi que l’indemnisation de la souffrance morale subie.

La jonction de la partie civile suspend la prescription de ces prétentions pendant la durée de la procédure pénale. Ce n’est qu’après la clôture définitive de celle-ci que le délai continue à courir, dans la mesure où la prétention n’a pas été entièrement accordée.

Une réparation volontaire du préjudice, par exemple par des excuses, une compensation financière ou un soutien à la victime, peut avoir un effet atténuant sur le quantum de la peine si elle a lieu à temps, honnêtement et de manière compréhensible.
Si, en revanche, il est constaté que l’auteur a délibérément retenu la victime, l’a particulièrement humiliée ou a abusivement restreint sa liberté de mouvement, une réparation ultérieure perd en règle générale son effet atténuant la peine.

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„Das Strafverfahren dient auch der Wiedergutmachung, nicht nur der Bestrafung.“
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Aperçu de la procédure pénale

Droits de l’accusé

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Pratique et conseils de comportement

  1. Garder le silence.
    Une brève explication suffit : « Je fais usage de mon droit de garder le silence et je m’entretiens d’abord avec mon avocat. » Ce droit s’applique dès le premier interrogatoire par la police ou le ministère public.
  2. Contacter immédiatement un avocat.
    Aucune déclaration ne doit être faite sans avoir consulté le dossier d’enquête. Ce n’est qu’après avoir consulté le dossier que l’avocat peut évaluer la stratégie et la sécurisation des preuves qui sont judicieuses.
  3. Sécuriser immédiatement les preuves.
    Faire établir des rapports médicaux, des photos avec indication de la date et de l’échelle, le cas échéant des radiographies ou des tomodensitométries. Conserver séparément les vêtements, les objets et les enregistrements numériques. Établir une liste de témoins et des procès-verbaux de mémoire au plus tard dans les deux jours.
  4. Ne pas prendre contact avec la partie adverse.
    Vos propres messages, appels ou publications peuvent être utilisés comme preuves contre vous. Toute communication doit se faire exclusivement par l’intermédiaire de l’avocat.
  5. Sécuriser à temps les enregistrements vidéo et de données.
    Les vidéos de surveillance dans les transports publics, les locaux ou par les administrations immobilières sont souvent automatiquement supprimées après quelques jours. Les demandes de sécurisation des données doivent donc être adressées immédiatement aux exploitants, à la police ou au ministère public.
  6. Documenter les perquisitions et les saisies.
    En cas de perquisition ou de saisie, vous devez demander une copie de l’ordonnance ou du procès-verbal. Notez la date, l’heure, les personnes impliquées et tous les objets emportés.
  7. En cas d’arrestation : pas de déclarations sur le fond.
    Insistez pour que votre avocat soit immédiatement informé. La détention provisoire ne peut être ordonnée qu’en cas de suspicion grave et de motif de détention supplémentaire. Des mesures moins sévères (par exemple, promesse, obligation de se présenter, interdiction de contact) sont prioritaires.
  8. Préparer la réparation du dommage de manière ciblée.
    Les paiements ou les offres de réparation doivent être effectués et justifiés exclusivement par l’intermédiaire de l’avocat. Une réparation structurée du dommage a un effet positif sur la diversion et la détermination de la peine.

Vos avantages grâce à l’assistance d’un avocat

Le reproche d’une privation de liberté est juridiquement grave, car il concerne directement l’autodétermination personnelle. Dans la pratique, de telles procédures résultent souvent de conflits relationnels, de disputes domestiques ou de situations émotionnellement pénibles. Il n’y a pas toujours une intention délibérée de commettre un acte. Il s’agit souvent d’un comportement spontané qui n’est qualifié pénalement de privation de liberté qu’a posteriori.

La question de savoir s’il existe effectivement une restriction de liberté punissable dépend de nombreuses circonstances. Les éléments déterminants sont la durée et l’intensité de la rétention, le caractère volontaire du séjour, d’éventuelles menaces ou moyens de contrainte ainsi que la perception subjective de la personne concernée. Même de faibles différences dans le déroulement, dans les déclarations de témoins ou dans les preuves techniques peuvent décider si un comportement est considéré comme punissable.

Une représentation par un avocat dès le début est donc d’une importance capitale. Elle veille à ce que les preuves soient réunies à temps, les déclarations correctement interprétées et les malentendus dissipés rapidement. C’est précisément en cas de conflits personnels ou familiaux qu’une stratégie de défense objective est nécessaire pour distinguer les réactions émotionnelles d’un comportement juridiquement pertinent.

Notre cabinet

Une défense pénale expérimentée protège contre les évaluations unilatérales et veille à ce que votre comportement soit classé juridiquement correctement. Elle veille à ce que la procédure soit menée de manière équitable, objective et dans le respect de vos droits.

Vous bénéficiez ainsi d’une représentation avec une précision juridique, une expérience et une structure claire, qui vise un résultat juste et équilibré.

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„Machen Sie keine inhaltlichen Aussagen ohne vorherige Rücksprache mit Ihrer Verteidigung. Sie haben jederzeit das Recht zu schweigen und eine Anwältin oder einen Anwalt beizuziehen. Dieses Recht gilt bereits bei der ersten polizeilichen Kontaktaufnahme. Erst nach Akteneinsicht lässt sich klären, ob und welche Einlassung sinnvoll ist.“
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FAQ – Questions fréquemment posées

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