Action en partage

L’action en partage est un moyen juridique par lequel un copropriétaire peut forcer la dissolution de la communauté de propriété. Chaque copropriétaire a le droit d’entreprendre cette démarche, même sans l’accord des autres. L’action est dirigée contre tous les autres copropriétaires, qu’ils soient inscrits au livre foncier ou qu’ils détiennent des parts uniquement hors livre foncier.

Une propriété commune d’un bien immobilier peut devenir un fardeau, par exemple après un divorce ou un héritage. Si les copropriétaires ne parviennent pas à s’entendre sur une solution amiable, il ne reste souvent qu’une seule voie : l’action en partage.

Action en partage : comment dissoudre légalement la copropriété. Informations sur le déroulement, le partage en nature et la division civile, les conditions préalables et l'assistance d'un avocat.
Rechtsanwalt Sebastian Riedlmair Sebastian Riedlmair
Harlander & Partner Rechtsanwälte
„Wer rechtzeitig handelt, kann im Teilungsverfahren nicht nur Zeit und Kosten sparen, sondern auch unfaire Nachteile vermeiden.“

Participation de tous les copropriétaires

Une action en partage doit être dirigée contre tous les autres copropriétaires, même si certains ont déjà consenti à un partage à l’amiable. Étant donné que tous les copropriétaires agissent ensemble en tant que partie, le comportement d’un seul a un impact sur l’ensemble de la procédure.

Objectif de l’action en partage

L’action en partage met en œuvre le droit de créance à la dissolution de la communauté de propriété. Elle est dirigée contre tous les copropriétaires, qu’ils soient inscrits au livre foncier ou non.

L’objectif : soit le bien immobilier est divisé, soit il est vendu aux enchères.

Partage en nature vs. division civile

Lorsque plusieurs personnes possèdent ensemble un bien immobilier, mais ne parviennent pas à s’entendre sur son utilisation ou son partage, chaque copropriétaire peut exiger la dissolution de cette communauté. La loi prévoit deux voies pour cela : le partage en nature et la division civile.

Division réelle

Lors du partage en nature, la propriété commune est effectivement divisée. Chacun reçoit une partie propre et clairement délimitée du bien immobilier. Cette solution est particulièrement judicieuse lorsque le bien est suffisamment grand ou peut être divisé par la création de propriété par étage. Le partage en nature est généralement la solution la plus douce sur le plan économique, car aucun processus de vente n’est nécessaire.

Condition préalable à un partage en nature

Pour qu’un partage en nature puisse être envisagé, certaines conditions préalables juridiques et factuelles doivent être remplies :

Division civile

Si une telle division est impossible ou déraisonnable, par exemple parce que le terrain est trop petit, qu’aucune séparation structurelle n’est possible ou que les parties ne parviennent pas à s’entendre sur la division, il y a division civile. Dans ce cas, l’ensemble du bien est vendu aux enchères, généralement publiquement par le tribunal de district. Le produit de la vente aux enchères est versé aux copropriétaires au prorata de leur quote-part.

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Inscription au livre foncier et protection

Si une action en partage est intentée, elle peut être mentionnée au livre foncier. Cette mention protège contre les dispositions indésirables de tiers et assure la force exécutoire du jugement de partage ultérieur, même à l’égard des acheteurs ultérieurs. Néanmoins, la vente de parts de copropriété reste possible.

Effet de l’action en partage

L’action en partage est typiquement utilisée après des héritages, des divorces ou en cas de copropriétaires en conflit. Chaque participant peut l’introduire, l’important est seulement : Tous les autres copropriétaires doivent faire partie de la procédure.

Rechtsanwalt Sebastian Riedlmair Sebastian Riedlmair
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„Viele Miteigentümer zögern zu lange, dabei kann man mit einer klaren Klagestrategie oft rasch eine Lösung erreichen“

Obstacle au partage

En principe, chaque copropriétaire peut exiger la dissolution de la communauté, ce qui découle de l’article 830 de l’ABGB. Dans certaines situations, ce droit peut toutefois être temporairement limité : on parle alors d’un obstacle au partage.

Inopportunité

On parle d’inopportunité lorsque des circonstances extérieures n’empêchent pas durablement le partage, mais seraient désavantageuses pour toutes les parties concernées pour le moment.

L’inopportunité ne signifie pas que la prétention disparaît, mais seulement qu’on ne peut pas la faire valoir au moment actuel.

Préjudice pour les autres

Dans certains cas, un partage immédiat peut constituer une rigueur excessive pour certains copropriétaires. Le tribunal examine alors si la mise en œuvre de la prétention au partage est contraire au principe de la bonne foi. Ce n’est que si le préjudice invoqué est de nature temporaire et disparaît dans un délai prévisible que la procédure peut être suspendue pour une durée limitée.

Compétence judiciaire

Le tribunal compétent est le tribunal du lieu où se trouve le bien immobilier. La question de savoir si c’est le tribunal de district ou le tribunal régional qui décide dépend de la valeur litigieuse. Ce n’est plus la valeur unitaire qui est déterminante, mais la valeur du terrain. Celle-ci constitue également la base des frais de justice.

Risques et coûts

Dans la procédure de partage, tous les colitigants sont en principe solidairement responsables des frais de procédure. Même celui qui reconnaît immédiatement la demande peut, dans certaines circonstances, devoir payer. Dans de tels cas, notre cabinet veille spécifiquement à une réduction individuelle des coûts et à une stratégie d’économie de procédure.

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Questions fréquemment posées – FAQ