Confiscation
Confiscation
La confiscation en vertu de l’article 19a du StGB est une mesure du droit pénal autrichien qui permet de saisir définitivement les objets liés à une infraction intentionnelle. Il ne s’agit pas d’une peine, mais d’une mesure visant à garantir l’ordre juridique et à protéger le public contre d’autres violations du droit.
Les objets qui ont été utilisés pour commettre une infraction intentionnelle, qui étaient destinés à être utilisés pour la commettre ou qui ont été produits par l’infraction peuvent être confisqués. Il est essentiel qu’ils soient la propriété de l’auteur au moment de la décision de première instance.
Base juridique
L’article 19a, paragraphe 1, du StGB stipule que les instruments de l’infraction, les moyens de l’infraction ou les produits de l’infraction peuvent être confisqués. Le paragraphe 1a étend la réglementation aux valeurs de remplacement, c’est-à-dire aux actifs qui ont remplacé l’objet initial, comme le produit d’une vente.
En vertu du paragraphe 2, le tribunal doit vérifier si la confiscation est proportionnée. Le tribunal n’ordonne pas la confiscation si elle est disproportionnée par rapport à la gravité de l’infraction ou au reproche personnel.
Dans le StGB, la confiscation se situe systématiquement avant la confiscation et la saisie. Elle constitue donc la première partie de la confiscation des avoirs en droit pénal.
Conditions
Une confiscation ne peut être ordonnée que si les conditions suivantes sont remplies :
- Infraction intentionnelle : une négligence ne suffit pas.
- Lien avec l’infraction : l’objet a été utilisé pour commettre l’infraction, était destiné à cet effet ou a été produit par l’infraction.
- Propriété de l’auteur : seuls les objets qui sont la propriété de l’auteur au moment de la décision peuvent être confisqués.
- Proportionnalité : la mesure ne doit pas être excessive et doit être proportionnée à l’infraction.
Si l’un de ces critères fait défaut, la confiscation est inadmissible.
Proportionnalité
Il convient de renoncer à une confiscation si elle est manifestement disproportionnée par rapport à la gravité de l’infraction ou à la culpabilité de l’auteur.
Les tribunaux doivent donc toujours vérifier si l’ingérence est justifiée ou si elle constituerait une rigueur disproportionnée.
En cas de délits mineurs ou de valeur matérielle élevée, la mesure peut être supprimée.
Délimitation par rapport à la confiscation et à la saisie
- Confiscation : concerne les avantages patrimoniaux provenant d’une infraction pénale.
- Confiscation : vise la chose elle-même : instruments de l’infraction ou produits de l’infraction.
- Saisie : concerne les objets dont la possession ou l’utilisation est interdite indépendamment d’une infraction concrète (p. ex. armes interdites ou stupéfiants).
La confiscation est donc avant tout une mesure de sauvegarde, et non une peine ou une confiscation des gains.
Conséquences dans la pratique
La confiscation prive durablement l’auteur d’actifs. Outre la peine proprement dite, cela peut avoir des conséquences économiques considérables.
Les véhicules sont souvent concernés en cas de délits routiers, les appareils techniques en cas de cybercriminalité ou l’argent liquide et les objets de valeur en cas de délits contre les biens et le patrimoine.
Une fois le jugement passé en force de chose jugée, le tribunal transfère la propriété des objets confisqués à l’État, qui les valorise, les rend inutilisables ou les détruit.
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Peter HarlanderHarlander & Partner Rechtsanwälte „Machen Sie keine inhaltlichen Aussagen ohne vorherige Rücksprache mit Ihrer Verteidigung. Sie haben jederzeit das Recht zu schweigen und eine Anwältin oder einen Anwalt beizuziehen. Dieses Recht gilt bereits bei der ersten polizeilichen Kontaktaufnahme. Erst nach Akteneinsicht lässt sich klären, ob und welche Einlassung sinnvoll ist.“